Les dromadaires trek animoresponsable au Maroc

Animo ALOKI vous invite à découvrir les dromadaires,

compagnons d’un trek au sud du Maroc

Nous n’aurons peut-être plus la chance d’être accompagnés de ces superbes camélidés, compagnons des caravanes d’autrefois en milieux désertiques tant ils peuvent être considérés de nos jours, qu’ils soient sauvages ou domestiqués, comme des animaux de faible prestige. Ils détiennent pourtant bien des secrets, résistants dans certaines contrées, rustiques mais amicaux, compagnons de survie… il est difficile de concevoir que cette espèce n’ai plus ses critères de noblesse, soit vouée à l’exploitation touristique ou circadienne, soit « exterminée » lorsqu’à l’état sauvage elle ne peut plus être contrôlée et que les transports modernes ont eu raison d’elle. Comprendre l’extraordinaire faculté d’adaptation biologique de cette espèce animale, lorsque le monde est lui-même confronté au réchauffement climatique, et créer un nouveau lien entre l’homme et les camélidés n’est désormais pas si absurde. L’élevage et le tourisme « animo-responsable » en compagnie des dromadaires prend tout son sens aujourd’hui, une nouvelle forme d’intérêt pour des êtres vivants pas si inutiles que ça !

Devenez-vous aussi un petit ALOKI en puissance lors de vos voyages, en venant à la découverte d’une des plus anciennes espèces domestiquées dans le monde : le dromadaire, un compagnon des nomades qui vous surprendra par son extraordinaire faculté d’adaptation à son environnement et sa touchante docilité pour ceux et celles qui savent le protéger. En partant pour un trek en famille avec des dromadaires, à leurs côtés et non pas sur leur dos, vous redonner sa légitime marque de noblesse au « chameau d’Arabie » en réalisant une action solidaire et responsable à l’égard des populations locales qui en font l’élevage. Vous aurez ainsi l’opportunité de comprendre, d’aider (volontariat et dons) et de sensibiliser vos proches, votre famille ou les populations locales, à la recherche d’un juste équilibre entre biodiversité, tourisme et activités humaines.

News :
Janvier 2020
, Actualité
Face à un épisode de sécheresse et d’incendies incontrôlables sans précédents en Australie, 5000 dromadaires ont été abattus en moins d’une semaine pour protéger les populations locales indigènes et leur accès aux réserves en eau. Considérés comme nuisibles, sauvages et non endémiques, livrés à eux-mêmes dans certaines régions, les dromadaires devenus trop nombreux, sont confrontés à la triste réalité de la compétition pour la survie sur un le même territoire que l’humain en cas de crise climatique.

PARTAGEZ L’ARTICLE

  • Une espèce qui a su résister au temps, avec un premier foyer de domestication identifié aux Emirats Arabes Unis il y a 7000 ans.
  • Un exemple de grande diversité génétique dans le règne animal malgré la domestication, la vie nomade des groupes de dromadaires les exposait plus facilement à des accouplements inter-groupes sans consanguinité, plusieurs races différentes sont dès lors recensées présentant une forte variabilité morphologique.
  • Une des rares espèces qui ne fuit pas beaucoup l’homme et qui s’acclimate très bien dans les zones arides aux grandes variations de températures ; la température ambiante ayant un impact direct sur la capacité du dromadaire à épargner l’eau qui se trouve dans la graisse de sa bosse, tenant ainsi sans s’abreuver près de 2 semaines pour des températures basses dans le désert jusqu’à 4 jours en période plus chaude.
  • Sa résistance à la déshydratation qui en a fait un excellent compagnon de voyage n’a pas d’égal chez les mammifères herbivores ; le dromadaire sait retrouver une source d’eau dans le désert à des kilomètres. C’est un gros buveur, près de 100 Litres d’eau sont ingérés en quelques minutes.
  • Le dromadaire peut facilement porter une charge de 100 kg sur de longues distances sans peiner sur un rythme de 3 à 4 km/heure. Il affronte facilement des conditions extrêmes comme les tempêtes de sable, le vent mais n’apprécie pas l’humidité.
  • Une espèce sociale, vivant facilement en groupe ; pour certains individus, les plus paisibles ont une faculté à se laisser approcher sans crainte par les enfants.
  • Le dromadaire a des pattes assez fragiles, comme de la guimauve pour amortir les chocs dans un sol un peu souple comme le sable mais il peut facilement s’enliser et ne plus pouvoir se relever ensuite. Ses pieds sans sabots très larges sont adaptés à des sols durs avec des cailloux mais assez plats.
  • La position couchée ventrale est l’une de ses caractéristiques pour se reposer car son ventre est protégé par une plaque sternale dure et des callosités qui lui évitent les blessures sur un sol rugueux, même si le confort d’un tapis avec un abri pour le protéger des intempéries lui vont parfaitement bien également.
  • Ce sont de grands voyageurs, avec une durée de vie pouvant atteindre 25 ans, ils ont été les compagnons des nomades d’autrefois, en portant les marchandises destinées au commerce nommé « l’azalai » qui ne pouvait se faire sans l’aide précieuse des caravanes des dromadaires .
  • Développement et urbanisation des zones touristiques dans les pays où l’espèce est endémique (Inde, Arabie, Afrique du nord) ;
  • Marronnage : les dromadaires introduits dans certains pays comme l’Australie, la Nelle Zélande, pour faciliter l’exploration des zones inhabitées, sont retournés désormais à l’état sauvage car relâchés par l’homme dans la nature où ils se trouvent livrés à eux-mêmes ; trop nombreux, ils représentent un danger pour la faune locale, espèce non-endémique  incontrôlée et leur survie est devenue difficile ;
  • Modification des moyens de transport, le dromadaire n’étant plus sollicité pour le port de marchandises et le transport ;

Réglementations internationales

  • Depuis 1981, toutes les espèces sont inscrites à l’annexe I de la convention de Washington (Convention on International Trade of Endangered Species, la CITES)
  • 7 espèces différentes de tortues de mer classées dans la famille des Cheloniidae (tortue verte, cacouanne, imbriquée, de Kemp et olivâtre) et des Dermochelyidae (tortue luth) sont référencées dans la liste rouge de l’UICN
  • Des actions de conservation prioritaires sont mises en place un peu partout dans le monde. Elles sont devenues indispensables pour sauvegarder les tortues imbriquées, de Kemp qui sont, elles, en danger extrême d’extinction (CR), mais également les tortues vertes qui sont déjà classées en danger (EN) et les tortues cacouannes, olivâtres et luth classées dans les espèces vulnérables (VU).

Rencontre avec les tortues de mer à Bali

Le centre de conservation TCEC, Turtle Conservation and Education Center se situe sur la presqu’ile de Nusa Serangan à moins de 15 minutes en voiture de la ville de Sanur à Bali.

Créé en 2006 avec l’aide du gouvernement Indonésien et le programme de conservation des Tortues de Mer du WWF, le centre reçoit le soutien désormais de la communauté locale pour agir contre le trafic illégal de tortues et des produits dérivés. Son fonctionnement repose également sur les dons de particuliers et des entreprises locales. Les visiteurs sont accueillis par une équipe associative Indonésienne et des étudiants bénévoles, ils peuvent participer aux activités du centre en prenant contact avant la visite pour adapter leur participation volontaire aux besoins, aux capacités d’accueil du centre et aux périodes correspondantes aux naissances ou aux relâchés.

Les missions du centre :

  • Sensibiliser les jeunes au respect des tortues de mer, à l’interdiction de les pêcher, de les manger ou d’en faire du commerce illégal ;
  • Surveiller et protéger des zones naturelles de pontes avec collecte des œufs sur les plages la nuit et rachat auprès des pêcheurs ;
  • Couver les œufs dans la nurserie et conserver les jeunes tortues avant de les relâcher sur les plages locales ;
  • Soins et convalescence pour les tortues blessées ;

Les activités proposées :

  • Collecte et ramassage des œufs après la ponte sur les plages à risques, surveillance des lieux de ponte en nocturne et intervention pour récupérer des tortues blessées auprès des pêcheurs ;
  • Naissances des bébés tortues sur le centre (parfait pour les enfants) ;
  • Parrainage de bébés tortues et relâchés sur les plages de Nusa Serangan lorsqu’ils ont atteint une dizaine de jours après un court voyage dans la fourgonnette du centre, « la mobile rescue » ;
  • Ateliers de sensibilisation destinés aux enfants des écoles locales ;

Langues : Indonésien et anglais

Qui peut être accueilli par le centre ?

  • Seul.
  • En couple.
  • Famille avec enfants.
  • En groupe.

Les gestes conseils d’animo ALOKI :

  • Si vous avez la chance d’assister aux naissances des œufs qui sont prêts à éclore dans la nurserie, vous pourrez extirper délicatement chacun des bébés tortues de sa coquille (à peine 4g et très molle) à l’aide de gants, car l’odeur de leur placenta restant encore collé sur leur peau pendant quelques jours en guise de réserves est assez forte.
  • Les manipulations au centre sont douces et limitées pour éviter blessures et stress avant qu’elles ne retrouvent l’eau des bassins avec un léger courant artificiel, où elles passent quelques jours d’adaptation avant de rejoindre l’océan.
  • Les relâchés sur la plage se font toujours assez près des vagues. Les jeunes tortues vigoureuses après cette période de convalescence assistée, n’ont hélas plus les repères naturels nocturnes et lunaires qui les auraient guidés tout droit vers le bord de mer. Avec ce petit coup de pouce indispensable, elles rejoignent la barrière de corail dans les meilleures conditions pour y trouver nourriture et protection. Elles ont ainsi pu échapper à de sérieux prédateurs sur les plages, les hommes certes, mais également les oiseaux, les crabes, les chiens…et pourtant d’autres les attendent au loin, poissons, requins et leur probabilité de survie est à nouveau compromise.
  • Plongée : Soyez vigilant lorsque vous plongez en respectant une distance raisonnable avec la tortue que vous venez de rencontrer. Eviter de la déranger si elle s’alimente ou se repose, l’accès à ses ressources est si précieux. Si votre présence l’importune et qu’elle s’en va, laisser là s’éclipser sans la suivre de trop près.
  • Sur la plage : Si vous vous baladez sur une plage la nuit, évitez des lumières vives et regardez bien où vous marchez. Un nid de tortue est peut-être tout simplement sous vos pas. Si vous assistez à une ponte ou une naissance sur une plage, contactez le centre de la région, l’association locale ou les services municipaux qui viendront surveiller le lieux. En attendant, protéger les nouveaux nés dans des bacs, sur du sable, vérifier leur vitalité avant de les relâcher près des vagues.
  • Chiens errants : N’hésitez pas à prévenir une association locale pour le contrôle des chiens errants lorsque vous en voyez s’installer sur les plages de bord de mer et qu’ils se nourrissent de résidus de pêche ou de détritus. N’oubliez pas que dans certains pays, dont l’Indonésie, la rage sévit et il est préférable de ne pas toucher un chien errant lors de vos voyages.
  • Déchets et voyage : Conservez vos déchets pour les remettre dans une zone où vous avez « la garantie » que ceux-ci seront traités par un système adapté et ne seront pas déversés sur les bords des routes ou des plages. Si vous n’avez accès à aucune information sur le système de collecte des déchets local, limitez votre consommation de plastiques et participez à des World Day Clean sur vos lieux de vacances.
  • Formation : Si vous souhaitez en savoir plus et acquérir les gestes utiles pour sauver les tortues de mer, leur extraire filets, plastiques ingérés, renseignez-vous auprès des centres de soins et des cliniques pour tortues qui proposent des stages de volontariat.